Bulletin d’octobre 2017

Bulletin d’octobre 2017 1024 329 Financement Guardian

Bienvenue sur le bulletin mensuel d’octobre 2017 de Financement Guardian. La question de ce mois est de savoir si les nouvelles lois et les restrictions réglementaires à venir sont bonnes ou mauvaises.

Les nouvelles lois hypothécaires et les restrictions réglementaires à venir sont-elles bonnes ou mauvaises?

Les nouvelles lois sur les hypothèques et les restrictions réglementaires à venir sur le marché hypothécaire canadien ont suscité diverses réactions contradictoires parmi les organismes de réglementation, les propriétaires, les propriétaires potentiels et d’autres intervenants de l’industrie.

En fonction de l’endroit où vous vous trouvez, le règlement peut prendre une signification différente selon que vous estimez ou non qu’il est favorable. Par exemple, un coup d’œil sur les nouvelles lois et les restrictions réglementaires peut ne pas signifier grand chose pour les propriétaires existants, alors que les nouveaux propriétaires peuvent les percevoir comme un obstacle inutile, rendant leur première maison hors de portée.

Les experts, d’autre part, ne lisent pas non plus le même scénario en ce qui concerne les avantages et les inconvénients des changements.

Les régulateurs estiment qu’ils sont nécessaires pour refroidir un marché qui a récemment augmenté à une vitesse vertigineuse, alors que les prêteurs et les courtiers affirment que les changements ne sont pas nécessaires étant donné que le marché se refroidit déjà, et la meilleure chose que les régulateurs auraient pu faire est d’encourager la stabilité plutôt que la volatilité dans l’industrie du logement, et de permettre au marché de suivre son cours naturel.

Hausse des taux d’intérêt supérieure à la hausse des revenus des ménages

L’une des raisons pour lesquelles de nombreux experts estiment que les règles et réglementations prévues ne sont pas bonnes pour l’industrie et l’économie en général est qu’il existe une disparité très importante entre la hausse des taux d’intérêt et du revenu des ménages. Les taux d’intérêt devraient augmenter de près de 8%, alors que la hausse des revenus des ménages se situe toujours autour de 2.5%. La hausse des taux sera donc environ trois fois supérieure à celle du revenu des ménages. Cela implique essentiellement que les propriétaires auront de plus en plus de mal à s’acquitter de leurs obligations hypothécaires avec leurs revenus limités.

Les nouveaux acheteurs sont malchanceux

L’adoption de nouvelles lois et de nouveaux règlements fait en sorte que devenir un propriétaire au Canada est beaucoup plus difficile pour les acheteurs potentiels, en particulier pour les primo-accédants. Pour commencer, l’incohérence des taux d’intérêt avec le revenu du ménage implique que le coût de posséder une maison sera hors de portée pour la plupart des gens qui demandent des hypothèques pour la première fois.

Deuxièmement, les règlements stipulent que les demandeurs de prêts hypothécaires non assurés avec une mise de fonds de 20% devront se qualifier à 2% au-dessus du taux affiché. Cette réglementation est considérée par les experts comme régressive, principalement parce qu’elle décourage l’accès à la propriété. Cela rend plus difficile même pour les épargnants les plus engagés et responsables d’obtenir des hypothèques. De plus, comme un grand nombre de canadiens ont hâte de posséder des maisons, un tel règlement leur posera que des difficultés, ce qui entraînera une diminution globale du nombre de propriétaires au fil du temps.

Il est également important de souligner que le test du stress introduit par le règlement risque d’obliger les propriétaires potentiels à solliciter des prêts à plus court terme pour être admissibles en tant qu’emprunteurs, ce qui peut aussi inciter la majorité d’entre eux à obtenir des financements de prêteurs plus risqués non soumis à la réglementation fédérale, ce qui entraîne des risques financiers plus élevés.

Perspectives pour l’économie et l’industrie

Pour les décideurs, l’objectif est de rendre la propriété accessible au plus grand nombre possible de canadiens, tout en réduisant la volatilité et les risques, un point de vue que beaucoup estiment contraire aux lois et restrictions proposées.

L’introduction de restrictions telles que les tests de stress peut ne pas coïncider avec ces attentes car, dans la mesure où elle maintiendra l’uniformité sur le marché non assuré, il ne faut pas oublier que le nombre de prêts hypothécaires assurés diminue chaque jour, environ $1.6 trillion de la dette hypothécaire totale au Canada est soutenue par l’assurance du gouvernement.

L’impact immédiat des nouvelles lois et restrictions réglementaires peut ne pas être apparent et le résultat des changements récents et à venir ne peut être perceptible que de six mois à un an après, mais des changements similaires dans le passé ont toujours eu un impact significatif sur la l’industrie et l’économie, tout comme l’introduction de la taxe sur les acheteurs étrangers en Ontario.

Le marché du logement étant en train de prendre une pente descendante pendant que les taux d’intérêt grimpent, il faudra plus de stabilité et non l’incertitude créée par les nouvelles lois appliquées et imposées. Les canadiens pensent que la mise en œuvre des nouvelles règles et restrictions devrait être interrompue, car elle pourrait briser le rêve d’accès à la propriété de millions de canadiens.

Cela dit, nous pouvons affirmer que si nous regardons de plus près le marché immobilier montréalais, il est sous-évalué par rapport à des villes comme Toronto et Vancouver, qui figurent parmi les dix premières villes à risque de bulle spéculative, bien que légèrement en proportion du revenu du ménage par région. Beaucoup sont toujours optimistes quant au marché de l’immobilier de Montréal et voient des opportunités de croissance pour 2018.

La signification des nouvelles lois pour les courtiers en hypothèques

Malheureusement, vous pourriez recevoir des demandes de clients qui ne sont pas en mesure de gérer leur hypothèque ou qui ont besoin d’argent pour faire face à des situations d’urgence et qui ont besoin d’un prêt à court terme ou d’une hypothèque privée. Conservez les informations de Financement Guardian à portée de main afin que nous puissions aider vos clients dans les moments difficiles. Nous sommes également disponibles au cas où vous auriez des questions sur certains fichiers ou pour des informations générales et nous vous conseillerons sur ce dont vous avez besoin pour une deuxième hypothèque.

Financement Guardian est un prêteur hypothécaire direct et privé. Nous desservons la région de Montréal et nous proposons des prêts hypothécaires résidentiels à court terme, allant de $50,000 à $750,000. Contactez-nous dès aujourd’hui pour discuter de votre demande au 514-700-3121 ou par courriel à [email protected].