Bulletin de février 2018

Bienvenue au bulletin mensuel de Financement Guardian, février 2018. Le numéro de ce mois-ci explique pourquoi un retrait chinois pourrait nuire au marché du logement canadien.

Pourquoi un retrait chinois pourrait nuire au marché du logement canadien

On ne peut nier que les prix des maisons résidentielles à Toronto et à Vancouver ont continué d’augmenter, obligeant des organismes comme Housing Corporation et Canada Mortgage à avertir les citoyens des vulnérabilités de ces marchés. Même si les experts s’accordent à dire que l’économie du pays est saine et très stable et que la récession n’est pas attendue de sitôt, l’attention se porte désormais sur l’économie chinoise et ses moteurs.

Il y a des raisons précises pour lesquelles la Chine doit être surveillée de très près en ce qui concerne le marché du logement au Canada. Premièrement, si vous tenez compte de la demande dans un marché comme Vancouver, la demande de logements n’est pas stimulée par une économie saine. Mais au contraire, la croissance est principalement tirée par les investisseurs étrangers; investisseurs chinois en particulier.

Il a été noté que la plupart des investisseurs à Vancouver sont des Chinois riches, qui essaient de sortir leur argent de la Chine. Ils sont attirés par une ville comme Toronto parce que c’est une ville mûre avec une bonne réglementation et peu d’obstacles concernant les flux de capitaux à l’intérieur et à l’extérieur du pays. De plus, Vancouver est connue pour avoir de faibles restrictions en ce qui concerne l’achat de propriétés résidentielles.

Deuxièmement, ce n’est pas seulement Vancouver qui est ciblée par les investisseurs chinois. Le même type d’investisseurs est également actif dans des marchés similaires tels que Sydney, et actuellement, Sydney est la deuxième ville la plus haute et la plus surévaluée au monde en ce qui concerne les marchés du logement résidentiel.

Enfin, il y a des événements économiques aléatoires et arbitraires, qui peuvent entraîner un recul, ce qui, à son tour, réduira la demande des acheteurs pour différentes propriétés partout dans le monde. Si cela se produisait et que le flux du Yuan chinois cessait d’affluer sur le marché canadien du logement ou s’il y avait une grande perturbation de quelque nature que ce soit, alors le marché canadien du logement, particulièrement Vancouver et Toronto, serait grandement touché.

En raison de ces facteurs, la Chine et les événements qui se produisent dans son économie sont surveillés de près dans l’ensemble du marché canadien de l’habitation. Nous ne pouvons qu’espérer qu’un repli ne se produira pas même si les acteurs dominants sur le marché sont encore des étrangers.

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